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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 23:39

Beaucoup de monde à cette soirée

Ce qui est émouvant c'est la présence à la soirée  de personnes ayant vécu l'expérience de cette communauté de travail.

L"histoire nous a été racontée par Michel Chaudy qui a écrit le livre " Faire des hommes libres : Boimondau et les communautés de travail à Valence".

 

Petit résumé de l'histoire de Boimondau

 

marcel-barbu-le-fondateur-de-la-communaute-ouvriere-boimond.jpg

 

Un homme volontaire et idéaliste  Marcel Barbu invente  en 1941  une nouvelle forme d'entreprise.

L'entreprise siège au début  à Valence rue Monplaisir. Elle fabrique des boitiers de montre.

 

 

Marcel Barbu  définit en 20 points la différence  entre communauté de travail et entreprise capitaliste. Je n'en citerai que deux  :

1 L'entreprise capitaliste est  unorganisme dont le but est le profit personnel du capitaliste.

la communauté de travail a pour but le bien commun à tous ses membres en particulier et à la communauté en général

 

2 L'Entreprise capitaliste a pour moyen : la production, le travail professionnel.

la communauté de travail a pour moyen : toutes les activités humaines.....

 

 L’entreprise appartient à tous,  le responsable  de la  communauté est élu par les compagnons,  les décisions se prennent en commun.  Les salariés sont invités à se retrouver et à discuter de la vie de l’entreprise en fin de semaine. Ils partagent ensemble de nombreuses activités :  sportive, culturelle,  halte-garderie pour les enfants, bibliothèque.

Barbu a même institué une rémunération au mérite social pour tous ceux qui participent à ces activités, elle concerne également les épouses des salariés.

Puis Barbu sera déporté, son ami Marcel Mermoz le remplacera mais l'évolution de  la société, les tensions, la concurrence feront que cette belle expérience s'arrêtera en 1971. Elle marquera néanmoins l'histoire de la vie ouvrière de Valence

 

 

la-communaute-ouvriere-de-boimondau-de-valence.jpg

 

 

Cette forme d'entreprise coopérative représentée dans cette communauté de travail, peut être comparée aux petites entreprises de l'économie sociale et solidaire seul secteur de l'économie en expansion actuellement en France.

 

Le programme économique  d'EELV insiste sur l'importance du développement de ce secteur pour compenser la crise des grandes entreprises capitalistes.

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commentaires

P
Presque tout est produit ou transformé en Inde ou en Asie:<br /> les médicaments sont fabriqués en Inde,aucun constructeur français ne produit de voiture sur place,le lin français est expédié en Chine pour revenir manufacturé,les panneaux photovoltaiques sont<br /> produits en Chine puis assemblés ici,l'informatique,la photo ,les machines à coudre ,les montres ,des légumes transformés viennent d'Asie,etc..<br /> Les agriculteurs produisent des céréales autrement mieux rémunérées et subventionnées que les cultures vivrières.<br /> <br /> Que reste-t-il ? le commerce et les services.
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J
Cher perplexe,<br /> <br /> Pour les produits Ardelaine, on ne peut pas à la fois exiger que l'industrie textile survive en France et demander aux producteurs de s'aligner sur les prix du textile chinois ou indien. Certes,<br /> l'écharpe achetée à Ardelaine est plus chère (environ 2 fois plus) qu'une écharpe achetée dans un supermarché. Sauf qu'elle durera deux fois plus longtemps. Il est temps de comprendre qu'en<br /> dépensant un peu plus à l'achat en contrepartie de garanties sur l'origine et la qualité des produits, c'est tout le monde qui gagne (par exemple, votre voisin réembauché). Beaucoup de mes amis<br /> smicards ou chômeurs, qui sont des gens comme les autres (je suis moi-même au chômage), l'ont compris ! Ils peuvent aussi le cas échéant, compléter leur garde-robe en se rendant à la friperie<br /> d'Emmaüs, où l'on trouve quantité de vêtements de qualité pour une bouchée de pain (tiens, Emmaüs est aussi une entreprise de l'économie sociale et solidaire ;-)<br /> Ce qui n'est pas normal, c'est 1. que le textile chinois ou indien ne soit pas taxé, alors qu'il ne respecte aucune des normes sociales et environnementales minimales et 2. que les personnes à<br /> faibles revenus dépensent une trop grande partie de leurs revenus dans le logement (cela implique une grande politique de construction de logement social et de rénovation énergétique, pour baisser<br /> les factures).<br /> <br /> En ce qui concerne les AMAPs quasiment tous les paysans qui ne sont pas déjà en bio s'engagent à y passer (ils sont en transition vers le bio). C'est dans la charte des AMAP. Or, dépenser entre 40<br /> et 50 euros par mois pour des légumes et des oeufs, c'est extrêmement bon marché. Cela incite à manger ces légumes, évite d'acheter des plats pré-cuisinés, beaucoup plus chers, et qui sont de plus<br /> en plus consommés, y compris par les familles à revenus modestes. Bien sûr, il faut compléter, mais c'est déjà une base saine, équilibrée, et bon marché.<br /> <br /> Pour le court-circuit, ils acceptent les chèques restaurant. Je vous conseille d'ailleurs d'aller vous y restaurer, ou simplement boire un café à 1,20 euro.<br /> <br /> Sur le salaire des employés d'une Coop, il dépend largement des structures et de la réussite économique de l'entreprise. Ainsi, les personnes travaillant au Crédit Coopératif, par exemple, doivent<br /> être mieux payées que les employés du Court-Circuit (qui touchent le SMIC comme vous le dîtes, mais qui sont très contents de ça, sachant que leurs conditions de travail sont respectées, à la<br /> différence de la plupart des restaus et bars traditionnels).
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P
@ JCC: merci de vos réponses.<br /> <br /> -Sachant qu'un smicard perçoit 1100 € net mensuels,comment peut-il acheter par exemple une cape Ardelaine à 240 € et une simple écharpe à 24 €?<br /> <br /> -Le site du restaurant "le court-circuit" n'accepte apparemment pas les chèques-restaurant.<br /> Quel smicard va dépenser en 1 mois 210 € pour seulement manger à midi sur son lieu de travail?<br /> <br /> -les AMAP ne produisent pas obligatoirement du bio,celles qui le font le précisent.<br /> 40 € mensuels - à régler d'avance-(somme variable selon les AMAP)pour 1 panier hebdomadaire prévu pour 4 personnes,mais qui ne suffit pas à les nourrir toute la semaine?<br /> <br /> <br /> -Quid des autres dépenses incompressibles?<br /> <br /> <br /> -Enfin il serait intéressant de connaître le montant du salaire versé aux salariés des coop,scop,AMAP. Le SMIC ?
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J
Par ailleurs, ce bar-restau à Lyon, qui est aussi une coop, emploie 8 salariés, et ne sert que des produits bios et locaux (y compris le whisky produit dans la Loire), à des prix imbattables. Il<br /> est rare de trouver ailleurs à Lyon des plats du jour à moins de 8.50 euros.<br /> http://www.le-court-circuit.fr/
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J
Des exemples, il y en a plusieurs dans la région :<br /> <br /> Ardelaine est une coopérative qui a permis de remettre en vie la filature de Saint Pierreville dans l'Ardèche. Une trentaine de salariés y produisent des vétements, des couettes et des matelas, à<br /> partir de laine ardéchoise, sachant que l'entreprise suit tout le processus.<br /> <br /> Les Cinémas le Navire qui ont des antennes à Saint-Paul Trois Chateaux, à Crest et à Aubenas, sont aussi organisés en SCOP. Ils embauchent aussi une vingtaine d'employés et permettent de resister<br /> au monopole des grands multiplexes qui laissent peu de place aux oeuvres non commerciales.<br /> <br /> Les AMAP (Associations pour le Maintien de l'agriculture paysanne) qui existent dans la Drôme sont aussi un bon outil pour faire vivre dignement des paysans du coin qui sont sûrs de pouvoir vendre<br /> leurs produits de qualité (bio) à un juste prix, sans que cela ne coûte plus cher au client que des légumes de mauvaise qualité en supermarché.
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